Le processus de destruction créatrice est-t-elle un moteur essentiel de la croissance ?

Le processus de destruction créatrice est véhiculé par Schumpeter pour éclaircir les changements des structures économiques qui sont engendrées par le progrès technique.
Ces changements se traduisent par la création d’activités nouvelles en même temps que la destruction d’activités anciennes. La destruction créatrice est un processus continu dans les économies marquant des changements perpétuels des activités. Ce processus de destruction créatrice est abordé par les étudiants d’écoles de commerce, c’est notamment le cas de ceux poursuivant une formation à l’isee.
Les origines de ce processus
Selon Schumpeter, l’innovation menée par les entrepreneurs est le moteur de la croissance économique en général. Tout type d’entreprise ou d’organisation n’est pas à l’abri de l’innovation qui est le facteur de déclenchement de la destruction créatrice. Nombreux sont les types d’innovation responsables du processus, à savoir les nouveaux marchés, les nouveaux produits, les nouveaux équipements, les sources de travail et de matières premières, les comportements organisationnels, les styles de management, les moyens financiers, les moyens de communication, les méthodes marketing surtout l’e-marketing. Aucune organisation, même la plus prépondérante ne résiste pas à ce phénomène d’innovation source de destruction créatrice, surtout qu’interviennent les changements législatifs affectant les décideurs politiques.
Les effets de la destruction créatrice
Quand un processus de destruction créatrice arrive à sa fin, les organisations initiatrices de l’innovation se voient dotées du pouvoir de monopole sur le marché, pour une période limitée. Cependant, la puissance et la notoriété des organisations et des entreprises moins fortes, moins innovantes, sont réduites d’où les forces concurrentielles deviennent obsolètes.

Elles risquent la détérioration sinon la disparition une bonne fois pour toute. Par rapport à la spirale de la destruction créatrice, de nouvelles entreprises peuvent arriver sur le marché et ces organisations qui ont dominé le marché seront à leur tour affectées, à moins qu’elles se montrent fortes et innovantes. Il est impossible de mesurer la destruction créatrice. Il s’agit d’observer les indicateurs d’évolution des secteurs d’activités et de la population active. L’essentiel est de constater une force motrice de la croissance économique en action.
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